FILIÈRE TOURISME : ENTRE NUAGES ET ECLAIRCIES

c photo Aurore Kevoern

Une attractivité qui ne se dément pas

Avec ses 31 communes labellisées « Plus Beaux Villages de France », ses 6 parcs naturels, 14 sites classés à l’Unesco, ses 4 200 kms d’itinéraires cyclables, son parcours œnotouristique d’exception, plus de 50 chefs étoilés, son bassin ostréicole, les 3 grands ports maritimes de La Rochelle, Bordeaux et Bayonne, plus de 1 000 kms de littoral … on peut aisément comprendre comment notre région attire plus de 32 millions de touristes chaque année.
Le tourisme représente 9 % du PIB de la Nouvelle-Aquitaine et compte plus de 20 000 entreprises, 150 000 emplois directs et 400 000 indirects ; il constitue le fleuron de notre économie régionale, devant le secteur agroalimentaire (données 2019). Un classement de choix à l’échelle du pays avec, par exemple, notre tourisme de plein air qui représente 19 % de l’offre nationale.

Une saison estivale en demi-teinte

Touché de plein fouet par la crise sanitaire, la filière tourisme vient de traverser une saison estivale inédite mais globalement la France a mieux résisté que ses partenaires européens.
La Nouvelle Aquitaine notamment est une région de prédilection pour le tourisme, elle bénéficie à la fois d’un marché domestique fort et d’une offre de tourisme d’agrément diversifiée : balnéaire, de montagne, viticole, culturelle et patrimoniale. Sur notre territoire, la baisse de la fréquentation des touristes étrangers a ainsi été compensée partiellement par la demande domestique. Elle a baissé de « seulement » 13% cet été : l’augmentation de la fréquentation des touristes français n’a pas totalement compensé la baisse de 42% de la fréquentation des touristes étrangers. *
Avec une météo favorable pour les mois de juillet et août, la demande a été forte sur les sites de plein air gérés par des opérateurs reconnus et plutôt haut de gamme, qui ont su répondre à la fois aux besoins d’oxygénation post confinement et aux exigences en matière de service proposés. Des aménagements spécifiques ont fini de rassurer, avec une mise en confiance quant au respect du protocole sanitaire. Les résultats sur la fréquentation hôtelière de cet été 2020 montrent également que les destinations balnéaires tirent plutôt bien leur épingle du jeu.
*Comité Régional du Tourisme de Nouvelle Aquitaine

Accompagner le tourisme

Cette attractivité se construit, se préserve et se réinvente au fil des décennies.
La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a développé des filières expertes (immobilier professionnel, santé et silver économie, viticulture, international, innovation …) capables de répondre aux besoins de proximité et de réactivité des entreprises et des institutionnels du territoire. Notre banque compte parmi les financeurs de premier cercle de la croissance régionale : elle est donc au rendez-vous des ambitions de développement de sa région pour la filière tourisme : hôtellerie, camping, loisirs, thermalisme… Elle accompagne les acteurs économiques privés et publics, dans le cadre de montages juridiques et financiers complexes (délégations de services publics, contrat de partenariat) en s’appuyant sur sa filiale d’ingénierie financière Hélia Conseil.

Eric Benayoun, directeur du financement des projets institutionnels à la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ajoute :

« Depuis plus d’un an maintenant, avec la SCPI Tourisme et Littoral créée par 4 Caisses d’Epargne régionales, le périmètre est élargi. La stratégie de ce fonds d’investissement cible la croissance de l’activité touristique locale sur le littoral atlantique, en participant à l’amélioration de la qualité de l’offre d’hébergement sur le long terme. Des parts de ce fonds seront proposées à nos clients et notre Caisse d’Epargne pourra participer aux financements des hôtels qui seront acquis ».

Préserver notre écosystème régional

Dans la droite ligne de sa démarche RSE, notre Caisse d’Epargne régionale s’est récemment rapprochée du GIP Littoral pour alimenter une réflexion sur les problématiques côtières de Nouvelle-Aquitaine. Le groupement d’intérêt public produit des études à caractère prospectif mais constitue également un espace de concertation et de mise en cohérence des projets du littoral atlantique.
La question l’érosion côtière, rocheuse ou sableuse, est au cœur des préoccupations. Il s’agît de relocaliser les infrastructures touchées par le recul de la côte en maintenant leur implantation sur la commune d’origine pour conserver son attractivité touristique.
Dans ces cas-là, le GIP est consulté pour construire une solution respectueuse de l’environnement. Ce dernier s’appuie sur ses partenaires pour le montage financier de l’opération comme pour son montage juridique, en concertation avec les parties prenantes du projet : promoteurs immobiliers ou co-propriétaires concernés par la valorisation de leur bien, les collectivités qui accompagnent la relocalisation, le Fonds Européen de Développement régional qui peut intervenir en matière de subventions…

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