Partenaire du Grand Prix Export, la CEAPC était présente à l’Hôtel de Région le 23 mai dernier, pour la remise des trophées du Grand Prix Export 2016, organisée par le Comité Nouvelle Aquitaine des Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF).

Le challenge du Grand Prix Export (GPE) proposé aux jeunes étudiants ne pouvait que séduire la CEAPC. L’objectif premier du dispositif : « contribuer à ouvrir à l’international les PME régionales », rejoint totalement l’impulsion donnée sur le territoire Aquitaine Poitou-Charentes par sa banque de développement régional.
Au-delà de cet encouragement à l’exportation des savoir-faire locaux, les missions d’appui aux entreprises, de formation des jeunes à l’international et l’objectif de création d’emplois font également écho à la dynamique des grandes orientations de la banque coopérative.

Trois étudiantes à l’honneur
Le GPE propose à des étudiants en commerce international l’expérience unique de prospecter des marchés pour une entreprise qui souhaite se lancer ou se développer à l’étranger.
Pour cette édition, le grand prix du trophée remis par la CEAPC a salué l’aboutissement d’une aventure originale et passionnée entre Maud Michels, étudiante en BTS commerce international au lycée Saint John Perse à Pau et les dirigeants des bérets Laulhère.

Le 2ème prix a été décerné à Adeline Bernard, étudiante en BTS commerce international au lycée Condorcet de Bordeaux en mission au Mexique pour le compte de l’entreprise Noxi Doxi spécialisée dans la cosmétique pour citadins.
Le 3ème prix a été attribué à Claire-Marie Restoux en Master ESC à la Rochelle en mission à Singapour pour la Laiterie Les Fayes, producteurs locaux de toute une gamme de produits laitiers.

La cérémonie de remise de trophées s’est déroulée dans les salons de l’Hôtel de Région à Bordeaux en présence d’Alain Rousset, président du Conseil régional Nouvelle Aquitaine et de Jean-Claude Fayat, président du Comité Nouvelle Aquitaine des CCEF.

Une tradition qui s’exporte

La maison Laulhère, basée à Oloron Sainte-Marie, est dépositaire d’un héritage ancestral unique et exceptionnel : elle est la dernière fabrique historique de bérets en France. Avec le rachat de son confrère Blancq-Olibet en 2013, l’entreprise réunit tous les savoir-faire autour du béret encore existants et se donne pour mission de conserver ce fleuron culturel inestimable au sein du patrimoine français.

La marque œuvre aujourd’hui au renouveau du béret, en France comme à l’étranger.

Rencontre avec Maud, lauréate du Grand Prix Export 2016 Nouvelle Aquitaine
Etre lauréate du Grand Prix Export est une fabuleuse opportunité pour se lancer à l’international, Maud quelle a été votre motivation pour participer à ce challenge ?
Dans le cadre du BTS, nous devions réaliser une étude de marché pour une entreprise locale. Choisir un produit traditionnel avec un savoir-faire spécifique me tenait à cœur. De par mes origines basco béarnaise, les Bérets Laulhère, dernière fabrique française basée à Oloron, ont été une évidence. Dès le 1er contact, Mark Saunders, le Directeur Commercial, a encouragé ma démarche en proposant une mission aux Etats-Unis afin d’évaluer l’opportunité de lancer le béret « militaire » revisité fashion auprès des New Yorkais. A l’origine du béret, il y a bien sûr le fameux et typique béret des bergers pyrénéens mais il y a surtout le béret militaire, généralisé après la 2ème guerre mondiale sur tous les continents. La France qui comptait alors 22 fabriques de béret a perdu le monopole de fabrication et seule Laulhère a tenu le choc en optant pour une fabrication typiquement traditionnelle vers le haut de gamme.
En présentant ce projet au Grand Prix Export, j’ai pu ainsi concrétiser un rêve fou : mener une étude de marché en grandeur réelle à New York. Quelle chance de participer au processus d’exportation de l’entreprise Laulhère !

Mener une mission au Etats-Unis pour les Bérets Laulhère, c’est aussi exporter le savoir-faire régional à l’étranger, comment avez-vous vécu cette expérience ?
Comme précise Mark Saunders, le béret est un produit iconique et son rayonnement dans le monde est lié à son histoire, celle du béret basque symbole de la tradition française. Parce qu’ils sont uniques, les bérets Laulhère sont aujourd’hui une référence dans la haute couture française. Exporter ce label d’excellence avec les appellations Entreprise du Patrimoine Vivant* et Origine France Garantie à New York représentait un véritable défi pour moi.
* Le label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) est une marque de reconnaissance de l’Etat mise en place pour distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence.

Quelle était l’objectif de cette étude ? Aujourd’hui 6 mois après, quels bénéfices pour l’entreprise ?
Plusieurs objectifs avaient été fixés, dont notamment la réalisation d’un suivi des points de distribution (5 à 6 à New York) pour augmenter le référencement et aussi la mise en place d’une prospection active de repérage des quartiers et boutiques à haut potentiel.
Les bénéfices ont été visibles très rapidement. En moins de 15 jours, les ventes concrétisées ont représenté 16% du Chiffre d’Affaires total des ventes à New York. J’ai pu implanter de nouveaux modèles dans les boutiques, conclure de nouveaux partenariats avec des revendeurs et finaliser l’étude de prospection avec un taux de retour positif de 83 %.
Cela a permis à la Directrice du Développement International de Laulhère de prendre le relais et de finaliser dans les meilleures conditions les contrats.

Et demain, Maud, cette expérience vous ouvre-t-elle de nouveaux horizons ?
Réussir est très valorisant et me motive à persévérer. Je continue cette aventure à Paris avec le Grand Prix à l’International où mon dossier sera présenté. Réponse le 30 juin !
Grâce à cette mission, j’ai vraiment réalisé que mon souhait profond était d’exercer un métier dans lequel je peux promouvoir les savoir-faire français à l’étranger. Je souhaite devenir Business Développeur par exemple. Et pour cela, je poursuis mes études en école de commerce en programme « grande école » et bien entendu avec une perspective de réaliser mon cursus en alternance car j’ai pris goût au terrain et à la vraie vie professionnelle …..

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