89C3 est la traduction de BPCE en « Leet Speak », un système d’écriture alphanumérique issu de la culture geek. C’est le nom qui a été choisi pour le programme d’accélération digitale du Groupe BPCE, ses 8 Digital Centers et le site de partage des projets conduits par sa task force.

Une culture digitale pour tous

Cet intitulé reflète la volonté d’ouvrir à tous une culture jusque-là réservée aux initiés. Ainsi, passer de 89C3 à BPCE et vice versa, illustre un décodage dorénavant accessible au plus grand nombre. L’adoption d’une telle signature constitue un marqueur fort d’ambition et d’audace pour le Groupe BPCE dans la construction de sa démarche digitale.

Pour une transcription en « Let speak » du sigle CEAPC dans le milieu des développeurs, on interroge plutôt les jeunes, les très jeunes surdoués du code et on obtient C349C. D’autres variantes sont possibles : (349(, ou <349<, ou <34p< et encore ¢34|>¢. Un alphabet codé qui n’est pas sans rappeler le principe adopté par les enfants depuis la nuit des temps, pour renforcer le cloisonnage intergénérationnel dans leurs échanges. C’est justement cette barrière que la CEAPC, comme les autres entreprises du Groupe, entend faire tomber dans l’univers du digital, pour anticiper les attentes et mieux servir la communauté de ses clients de demain.

Au cœur du programme : proximité et satisfaction clients
De l’agence traditionnelle aux services embarqués sur téléphone, la CEAPC a su transformer son modèle de distribution afin de s’adapter aux nouveaux modes de vie, en proposant une accessibilité à 360°. Attachée à l’innovation, la Caisse régionale tire le meilleur parti des nouvelles technologies et s’inspire des recettes des Fintechs pour enrichir ses contenus en ligne et renforcer sa proximité relationnelle.
Avec plus de 7,2 millions de connexions Internet et mobile par mois, la CEAPC consolide sa relation interactive avec ses clients. Déploiement sur les réseaux sociaux, lancement d’applications mobile, généralisation des e-relevés… Les initiatives s’enchaînent pour offrir une banque multicanale et sans distance à toutes les générations d’utilisateurs.

Des Appli Web et des Apps
Aujourd’hui, grâce au programme 89C3, cette ambition digitale s’accélère avec des développements de pointe cadencés en saisons et déployés au rythme du digital, avec agilité et rapidité !
L’impulsion donnée en 2016 se poursuit donc, avec notamment l’extension sur Androïd d’Apple pay, le paiement sans contact par téléphone, ou encore de Banxo, agrégateur de compte inter-banques, jusque-là réservé à Apple.
Les crédits immobiliers digitalisés sont aussi inscrits au planning des tout premiers workshops. Aujourd’hui, le financement de projets immobiliers est chronophage pour les clients comme pour les collaborateurs. L’idée est de rendre simple ce process complexe, avec un circuit fiabilisé et en conservant un niveau optimal de sécurité. De la proposition du crédit immobilier en ligne au déblocage des fonds, 3 saisons seront nécessaires à déployer ce projet autour d’un cluster de compétences : UX, product owner, responsable technique, développeurs IOS, htlm5, androïd …

Pour la CEAPC, les clés de la satisfaction, de la performance et de l’ouverture en matière de digital résident dans le développement des applis Web et des Apps (applications téléchargeables sur les smartphones) pour construire la banque et l’assurance de demain.

Odile Truptil « digital champion » de la CEAPC
Issus de différentes filières et entreprises du Groupe BPCE, 37 référents du digital forment aujourd’hui la communauté des « digital champions ».

Chaque digital champion a pour mission de définir le plan digital de son entreprise. C’est Odile Truptil, directrice Organisation, qui insuffle la transformation digitale de la CEAPC en déclinaison de ce plan, et qui développe l’acculturation des collaborateurs.
Participer activement aux grands projets du réseau et rester connectée à l’écosystème digital de la région APC font également partie de ses missions.

« C’est passionnant d’être une Digital champion. Cette nouvelle expérience, véritable catalyseur de savoir-faire, nous propulse ensemble vers la banque de demain » témoigne Odile.

Un site dédié à l’accélération digitale du Groupe BPCE
Lancé le 5 janvier et baptisé 89C3, ce nouvel espace a pour vocation d’informer les collaborateurs dans un 1er temps, puis le grand public dans les tout prochains jours, sur l’ambition et les réalisations digitales du Groupe BPCE. A travers ce site, les collaborateurs peuvent suivre au fil des mois les projets, les acteurs, les temps forts de cette dynamique, mais aussi bénéficier d’éclairages sur l’environnement digital au sens large.
L’espace s’organise ainsi autour de 3 rubriques principales : «Live», dédiée à l’actualité du groupe et des entreprises dans ce domaine ; «L’esprit digital» plus spécifiquement consacrée à la démarche de transformation du groupe et aux témoignages de ceux qui l’incarnent, dirigeants et collaborateurs. La rubrique «Grand angle» enfin propose une ouverture plus prospective sur l’extérieur, avec des retours d’expérience de patrons d’entreprises ou encore les dispositifs d’accompagnement de clients (start-up, entreprises innovantes…).

Des Digital Centers
Les Digital Centers sont des lieux interconnectés entre eux, situés en France et à l’étranger, qui incarnent et stimulent la transformation digitale engagée au sein du Groupe BPCE. Ces 8 centres sont ou seront prochainement implantés à Paris, Nantes/Rennes, Toulouse, Lille, Metz, Lyon, Aix en Provence et Berlin.
Chaque Digital Center est constitué d’une 89C3 Factory et d’un centre d’animation.

C’est au sein de la factory que les projets digitaux prennent vie, avec une organisation articulée autour de 4 plateformes orientées collaborateurs, clients, partenaires et data.
Le Centre de Toulouse, en cours de construction, sera inauguré au mois de septembre. Son espace animation recevra les meet-up, keynotes et autres learning expeditions des Caisses d’Epargne Languedoc Roussillon, Midi-Pyrénées, Aquitaine Poitou-Charentes et des Banques populaires Occitane, Sud et Aquitaine Centre-Atlantique.

Du « Leet speak », littéralement langage de l’élite, à « Let’s speak » locution qui encourage l’expression, il n’y a qu’un pas que la CEAPC entend bien franchir pour faire de sa transformation digitale l’affaire de toutes ses parties prenantes : clients, collaborateurs et écosystèmes partenaires.

 

La culture geek pour tous
La graphie leet speak est née à la fin des années 1980, sous l’impulsion des programmeurs informatiques sur les bulletins board systems (BBS), moyen qui n’autorisait que des informations de type textuel.
Ces BBS, lieux underground, permettaient d’échanger discrètement des informations techniques en téléphonie et informatique entre initiés. Ce sociolecte, sans les allographes du langage SMS des années 2000, permettait à ses initiés d’empêcher le quidam (lamer, cracker ou hacker malveillant) d’accéder aux informations sensibles. En effet, cette graphie est beaucoup plus difficile à comprendre sans attention et surtout elle rendait impossible le profilage et le repérage automatique par mots-clefs : « exploit » devient 3><pl0|7 ou 3xp|.0|+ par exemple.Une manière aussi d’introduire de la créativité dans un univers limité au codage qui a été repris dans le milieu musical.
Une chanson des B-52’s en 1979 s’appelle 6060-842 (GOGO-BAR), tout comme l’album Reanimation de Linkin Park dont la quasi-totalité des titres sont écrits avec cette graphie. Laurent Garnier a aussi sorti en 2003 l’album Excess luggage, sur lequel il joue avec un leet speak très adapté, ce titre devenant 3XC355 7UGGVG3, les 3, le 7 et le V étant tournés à 180°.

Pour les plus vintages, le Leet speak a également été démocratisé pour écrire des messages via les téléphones portables avant l’arrivée des smartphones et de leurs claviers alphanumériques virtuels. En effet, il était plus rapide d’utiliser le « 3 », accessible d’un simple appui sur la touche correspondante, que d’appuyer 3 fois sur la touche pour atteindre le « e » (« 3 » puis « d » puis « e »).

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