ACTEUR DU CHANGEMENT

Partageant les mêmes convictions de performance durable et de responsabilité sociale et environnementale, la CEAPC a renouvelé cette année encore son partenariat avec le CECA, témoignant ainsi de sa volonté de placer l’humain au cœur de ses préoccupations et de son organisation. Entretien avec Christophe de la Chaise, directeur général du CECA.

Depuis quelques années, la CEAPC est partenaire du CECA. Quelles valeurs partagez-vous avec la Banque coopérative ?

CdlC – Dès leur création, les Caisses d’Epargne ont montré leur volonté d’intégrer l’Homme (clients, collaborateurs, sociétaires, administrateurs, collectivités…) au sein de leur organisation, par un mode de gouvernance coopératif. Ce modèle unique repose sur des valeurs de confiance, de partage et d’écoute. Des valeurs que le CECA partage pleinement et que la CEAPC fait vivre au quotidien.

La banque a su adopter une posture éveillée en termes de Ressources Humaines et de politique de Responsabilité Sociale et Environnementale. En développant le management participatif, en favorisant la mobilité ou en plaçant ses clients au cœur d’une relation durable, elle prouve qu’elle est toujours en veille, à l’écoute de ses collaborateurs et qu’elle reste connectée, « actrice du changement ».

Comment est née l’Université Hommes-Entreprises ?
CdlC – A l’origine, le CECA organisait un séminaire fin juin, réunissant quelques chefs d’entreprise. En 2002, des aléas professionnels de proches du CECA ont été le déclencheur de l’impérieuse nécessité pour nous, de créer un espace de dialogue et de partage afin de réfléchir, avec les cadres dirigeants, sur le sens et les valeurs du monde du travail. Cet espace neutre et apolitique vise à remettre les hommes au cœur de l’entreprise, valoriser le capital humain plutôt que la croissance et la rentabilité à tout prix.

Depuis quelques années, les entreprises ont compris l’intérêt d’intégrer des notions de Responsabilité Sociale dans leurs organisations. Elles prennent également des postures positives en matière de développement durable. Toutes ces mutations, à la fois politiques, sociales et économiques nous ont menés à revoir notre format de séminaire pour en faire un rendez-vous majeur et incontournable. L’Université Hommes-Entreprises était née ! L’UHE s’adresse aujourd’hui à quelque 600 décideurs régionaux, issus de plus de 150 entreprises, collectivités, associations professionnelles et grandes écoles.

Chaque édition met à l’honneur un thème de réflexion différent. Comment le choisissez-vous ?
CdlC – C’est une réflexion que nous menons en équipe et avec nos Administrateurs, dont fait partie d’ailleurs Roland Béguet, membre du Directoire de la CEAPC. Nous tenons également compte des avis émis par les participants via un questionnaire. Chaque thème abordé est relié à l’actualité et met en avant des invités de renom, qui viennent partager leur expérience et leur point de vue. Après « Le Bonheur et la Performance » illustré lors de l’édition 2015, nous avons voulu nous pencher sur un thème transverse : « Acteur du changement : Maître de son destin ». Pour étayer notre propos, nous nous sommes appuyés sur le célèbre poème Invictus, de l’écrivain William Henley. Ce poème a été une source inépuisable d’inspiration pour Nelson Mandela durant ses 27 années d’emprisonnement.

En quoi les invités de cette 22e édition incarnent-ils l’esprit du poème Invictus ?
CdlC – « Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme » …
Derrière cette phrase si belle, se pose la question de l’adversité qui nous touche parfois de façon imprévisible. Devons-nous subir notre destin ou au contraire le façonner ? Sommes-nous acteurs de notre destinée ou simples figurants de la fatalité ?
Durant ces deux jours, nos invités ont tenté de répondre à cette question « de destinée » à titre personnel, mais aussi sur le plan de l’entreprise ou à l’échelle d’une nation.
En géopolitique, Hubert Védrine et Pascal Chaigneau ont ainsi donné leur point de vue sur le propre destin de la France et sur les changements à opérer pour garder le cap et rester une puissance économique mondiale. Xavier Pommereau et François-Xavier Bellamy ont partagé les trajectoires de jeunes en grande difficulté scolaires et psychologiques, sans jamais les stigmatiser dans une fatalité immuable. Enfin, parmi les « façonneurs de destin », Anne-Dauphine Julliand ou Anja Linder sont venues témoigner sur la résilience, cette capacité à transcender les épreuves et à devenir plus fort, malgré l’adversité.
Je crois sincèrement que pour avancer, pour bâtir SON destin, il faut prendre des risques. Oser. Croire. Etre le capitaine de son âme donne du relief à la vie.

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